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Le problème avec l’innovation technologique, c’est que bien souvent, elle est discontinuiste ! 🤔

Ah ouais ? vraiment ? 😂

Bon, ok, dit comme ça, pas sûr que ce soit hyper clair. Mais plus simplement dit, ça traduit tout de même une véritable tendance de fond… On en parle !

Rupture ou pas rupture ?

Lorsque l’on parle d’innovation ou plus exactement d’innovation de rupture comme ce fût par exemple le cas lorsque nous sommes passés du téléphone mobile des années 90 au smartphone en 2007, il faut comprendre que le bouleversement fut profond et le changement de référentiel quasi-total, au delta près du fait que les deux « outils » servaient tous les deux à téléphoner en mode nomade.

Dans l’innovation de rupture, on change de paradigme (de modèle). Usages, formats, fonctions, modalités, tout est différent.

ce cas, difficile d’imaginer que ce qui émerge s’appuie sur autre chose que de la nouveauté pure ! Pour filer l’exemple du smartphone, avec lui est apparu le concept d’application mobile et avec lui, une véritable révolution de modèle dans le domaine de l’industrie du logiciel (entre autres). A cette révolution de modèle technique et de modèle business, s’est aussi ajoutée la prise de pouvoir du fonctionnel sur le technique pure, avec l’émergence de la notion d’usage ! C’est en gros à ce moment-là que la technologie a commencé à devenir vraiment « user-centric » ! (alors qu’auparavant, on vivait plutôt dans un monde où les ingénieurs expliquaient aux « fonctionnels », ce qu’ils pouvaient espérer et comment ils devaient utiliser les produits qu’on leur mettait dans les mains).
 
 

Et si ce n’est pas de la rupture, c’est quoi ?

Mais force est de constater que l’innovation ne prend pas toujours ce caractère radical et parfois c’est plus de manière incrémentale que les choses se passent. En surfant sur un même concept technique ou un même usage, l’innovation va venir ajouter du fonctionnel ou transformer une fonction existante, mais sans modifier la destination première du support.

Prenons l’exemple de l’automobile : Quoique les progrès technologiques aient été invraisemblables en 100 ans, le concept de la FORD T n’est pas fondamentalement différent de celui de la TESLA MODEL S ! Un habitacle qui protège des conditions extérieures, quatre roues, un volant, un moteur à propulsion, tout ceci me permettant de me transporter ainsi que mes passagers et nos bagages, d’un point A à un point B.

Pour autant, chacun voit bien que la liste des différences entre ces deux véhicules « automoteurs », comme diraient nos amis Québécois, est bien plus longue que la liste de leurs points communs !

Et bien c’est le lot de l’innovation incrémentale, en venant enrichir un socle fonctionnel et technique existant, par petits ajouts, petits sauts techniques ou technologiques.

A ce stade et pour autant que vous m’ayez suivi jusqu’ici 😁, vous devez vous demander à bon droit quel rapport va bien finir par arriver avec la question

posée, à savoir la question des outils immersifs et de leurs contenus !

Vos supports existants, comme vous ne les avez jamais vus !

D’abord, une petite précision sur ce que nous entendons par outils immersifs :Pour nous chez easysuite360 (www.easysuite360.tools) et comme le répète Philippe depuis déjà bien longtemps :

« Les outils immersifs, regroupent l’ensemble des nouveaux outils techniques qui permettent d’associer à un discours ou une proposition de valeur, la force de l’expérience en renouant avec la sensorialité. En approchant au plus près de nos sens : l’ouïe et la vision (ainsi que le toucher et de manière plus expérimentale le goût et l’odorat), on met en œuvre des procédés cognitifs relatifs à la motivation, l’apprentissage et la mémorisation que les techniques de communications classiques ne permettent pas ».

Alors dit comme ça, une fois encore, ça peut paraître un peu technique, mais retenez une chose… Quand vous cherchez à faire passer un message, quel qu’il soit, si vous faîtes intervenir les sens de vos interlocuteurs et que vous les combinez, vous faites passer le taux de rétention de l’information communiquée de 20% à 80% voire 85% !!

Soit une efficacité multipliée au moins par un facteur 4 ! pas mal non ?

 

Alors bien sûr, quand on parle d’outils immersifs, on pense instantanément à la réalité virtuelle et aux casques qui vont avec. Et là, la peur du vide vous saisit peut-être parce que vous vous sentez encore très éloignés de ce type d’outils et que vous ne voyez ni pourquoi, ni comment les intégrer à votre stratégie de communication ou à vos outils marketing ! (Lien ICI vers notre article à ce sujet)

Seulement voilà, les outils immersifs ne se réduisent pas (plus) à ça !

 

La réalité virtuelle, oui, mais pas que !

Les confinements, les mesures sanitaires, les restrictions de circulation ont obligé les entreprises à s’adapter de manière ultra rapide et efficace en un peu plus d’un an et aujourd’hui, de nouvelles les habitudes ont été prises, allant même jusqu’à restructurer les modes de collaboration au sein de nombre d’entreprises (télétravail/visio/webinars entre autres modalités). Les outils de communication à distance ont, dans le même temps, connus un essor sans précédent.

Et avec les outils de communication stricto sensu, les outils permettant le partage de contenus et notamment de contenus immersifs, ont aussi pris leur envol.

Et là, pas nécessairement besoin de casques de réalité virtuelle, dans bien des cas, une simple page web accessible depuis n’importe quel terminal permet de visualiser une expérience immersive !

Permettre, à distance, de visiter un site de production que l’on ne peut plus faire visiter, déambuler dans un showroom, ou visiter un site client remarquable, voici autant d’expériences qu’il a fallu rendre possible pour permettre à la relation, notamment commerciale, de continuer à exister de manière efficace, alors qu’il était devenu impossible d’aller simplement rencontrer ses clients ou prospects.

La formation a elle aussi largement commencé à opérer ce pivot en introduisant de plus en plus largement le concept « d’immersive learning », le pas d’après du désormais incontournable « e-learning ».

Et là encore, compte-tenu du fait que tout le monde n’a pas (encore 😊), sous la main, un casque de réalité virtuelle, l’imagination des éditeurs a fait des merveilles.

Seulement là encore, réaliser des visites immersives, ou créer des showrooms virtuels, affaire de spécialiste et obligation de partir de zéro, me direz-vous !?

Et bien, oui… Mais non !

Oui, parce bien sûr, il peut être souhaitable de partir d’une séquence filmée en 360° pour permettre de toucher efficacement le spectateur.

Non, parce qu’en fait ce qui compte, c’est la spatialisation de l’information, c’est-à-dire répartir les contenus informatifs ou démonstratif dans un « lieu » que l’on manipule à sa guise (avec la souris) et au sein duquel, on va pouvoir « déambuler » librement, ou suivre un parcours tracé pour nous.

Concrètement, ca veut dire qu’à la manière dont on parcourt une exposition, en s’arrêtant à chaque nouvelle œuvre pour la contempler, accrochée au mur, il est possible de ressentir l’immersion dans un showroom virtuel en créant un espace en 3 dimensions, dans lequel on vient « accrocher » des photos 2D ou des descriptifs. Le visiteur se promène à son rythme et à sa guise dans l’espace mis à sa disposition et découvre les contenus à mesure qu’on les lui propose.

Et ça, ça change tout, car les descriptifs et les photos 2D de vos produits, vous les avez déjà !

Il suffit juste de trouver un environnement 360 qui vous ressemble ou que vous créez ou faites créer (et sachez qu’il existe des bibliothèques en ligne de bulles 3D libres de droit comme sur hdrihaven.com) et grâce à certaines plateformes en ligne comme easystory360 😉, vous n’avez plus qu’à venir « accrocher » vos contenus et créer les interactions que vous souhaitez proposer à vos futurs visiteurs. Car en plus de permettre de visiter cet environnement ainsi créé, ces outils permettent aussi au visiteur d’y interagir si cela s’avère opportun (déclencher une vidéo, zoomer sur les photos de vos produits ou mettre en lumière certaines spécificités en associant aux visuels du texte ou de l’audio, leur proposer de répondre à un quizz en récupérant ensuite les réponses données, trouver un objet caché, …).

Une fois ces premières expériences créées et en fonction des retours que vous recevrez de la part de votre auditoire, vous pourrez décider de pousser le curseur un peu plus loin, si vous estimez que ce nouvel usage est pertinent pour vous. Ce, sans avoir dépensé en aveugle, un budget potentiellement conséquent, sans être capable d’en estimer a priori le retour !

Chez les « startuppers » entre autres (car dans cet univers, on a en général beaucoup d’idées, mais très peu de moyens), on appelle cette démarche du « test and learn »… Si vous ne le faites pas déjà, vous devriez essayer ! 😉

Et comme j’ai l’habitude de vous les dire dans mes prises de parole, si vous avez des questions sur ces sujets ou que vous voulez approfondir certains point n’hésitez pas à nous appeler, Philippe, Roland et moi, nous serions ravis de pouvoir échanger avec vous !